lundi 31 mars 2008

Moumoutes.









ça y est, troisièmes sur Last fm.


On va gentiment passer à autre chose...

At the Drive-in?


dimanche 16 mars 2008

Son et lumière.

Au cours des sept derniers jours j'ai écouté 277 fois The Mars Volta (statistiques de Last fm). Sur le pécé donc. Plus les fois où j'écoutais les disques dans ma chambre. Enfin bref, la marsvoltite m'a prise cette semaine sans que je puisse rien n'y faire. Même quand je n'écoutais pas de musique les titres tournaient en boucle dans ma tête.

Comment dire... The Mars Volta, c'est la musique.
Maxïmo Park me plait parce que ça me touche personnellement, parce que des diques comme Our Earthly Pleasures te donnent cette impression de raconter ta vie. Mais ça ne concerne que la partie littéraire de leur musique, leur poésie (la poésie est aussi une forme de musique). Certes, Our Earthly Pleasures est bourré de jolis arrangements instrumentaux, plus que A Certain Trigger qui tirait sa force de l'énergie que dégageaient ses titres. Le groupe nous livre une oeuvre relativement originale et créative...

... mais The Mars Volta va plus loin. D'abord et surtout parce qu'il va plus loin dans ses influences. Expérimental, dub, rock, funk, musique latine, jazz, punk, psyché. Entre autres. Telles sont les influences que l'on peut ressentir en écoutant The Mars Volta. Alors que la plupart des groupes creusent un style musical, mes nouveaux touffus préférés et leurs acolytes creusent la musique. Et parce qu'ils creusent la musique, les albums ne se suivent pas dans une évolution continue et logique. Un album n'est pas la suite du précédent. Leur étiquette de musique progressive en devient paradoxale. Ou plutôt non. Elle prend tout son sens parce qu'elle fait progresser la musique. The Mars Volta lui fait honneur en l'explorant en long, en large, en profondeur, en hauteur, en plan, en perspective, en symétrie, en asymétrie.
Chaque album est un "concept" différent et marque un chapitre dans l'histoire du groupe. Pour en savoir plus, même si je sais que personne n'aura la curiosité de lire les genèses des albums et encore moins de les écouter, voici quand même un lien intéressant: http://tmvfr.info/home.html
L'histoire qui a donné lieu au dernier album est particulièrement flippante.

Si tu veux m'offrir le plus beau des cadeaux, offre-moi un billet pour un de leurs concerts. Un concert d'un groupe qui s'investit tant dans la musique ne peut être qu'excellent. Et encore, le mot est faible.

J'ai écouté The Mars Volta et j'ai vu la lumière. Hahahaha. C'est ce genre de groupe qui confirme mon idée de la musique: quand on l'aime vraiment, on ne se cantonne pas dans un genre. Et ceci est autant valable pour les auditeurs que pour les musiciens. Mais surtout pour les auditeurs.


dimanche 9 mars 2008

Réflexion post-noce II

J'ai passé un bon week-end.

lundi 3 mars 2008

Un livre qui n'en est pas un.

Doublez votre mémoire est un journal graphique de Philippe Katerine. Mais oui tu sais! Celui qui chantait "j'adooooooooooooooooooore regarder danser les gens". Ce journal graphique est donc un mélange de "journal intime, souvenirs, rêves et hallucinations" comme il l'explique lui-même sur la quatrième de couverture.
Je l'ai reçu pour mon anniversaire (merci encore à la personne qui me l'a offert) et je ne me lasse pas de le relire.
Bien que je sois absolument convaincue qu'il a usé de sa notoriété pour publier ce livre, Katerine prouve encore une fois qu'il est un personnage fascinant. En fait non. C'est un extra-terrestre débordant d'humanité. Mais trève de blabla (ouais ouais, j'entends déjà les ta gueule Marce!), en voici un petit extrait, un de mes passages préférés:

"Au début de l'été 1979, j'avais 11 ans et un soir j'ai décidé de partir de chez mes parents pour vivre à Antibes. Antibes, je ne sais pas pourquoi, la douceur du nom, le club de basket, la mer bleue...
(...)
Le voyage devait s'effectuer à pied, il faisait beau, c'était possible, tout était possible (ndmm: de Chantonnay, sa ville natale, à Antibes, il faut bien compter 9h en voiture).
La veille, j'ai fait mon baluchon en cachette. A l'intérieur d'une serviette j'ai placé couteau, pain, saucisson, pommes, biscuits et j'ai refermé autour d'un baton comme Tom Sawyer à la Television.
J'ai mis mon reveil à 6 heures du matin et un mot sur la table de la cuisine avant mon départ.
(...)
A 6h30, je laissais la maisonnée endormie, le soleil se levait et même si je pleurais toujours, je marchais sans ressentir la pesanteur.
(...)
J'ai marché en extase, comme ça, sur quelques kilomètres, jusqu'à l'autre bout de la ville; à la sortie, j'avais déjà faim. Alors, je me suis posé sur le banc d'un calvaire, comme il en existe beaucoup en Vendée.
J'ai mangé une pomme sans l'épelucher, j'étais bien.
Soudain, j'ai entendu un sifflet sourd juste à mes pieds, dans les herbes hautes, et là; j'ai vu un énorme serpent jaune qui semblait surgir des entrailles de la terre. Il me regardait fixement s'apprêtant à me mordre. Alors, j'ai tout laché: pomme, baluchon, et j'ai couru, couru comme jamais j'ai couru.
5 minutes après, j'étais à la maison, il était 7 heures, tout le monde dormait. C'était sidérant tellement c'était calme. Mon mot était encore sur la table, je l'ai déchiré, puis je suis allé me coucher comme si rien ne s'était passé.
Quand je me suis réveillé, il était 10 heures, tout le monde était autour du frigo en se demandant pourquoi il était vide alors qu'il était plein la veille. Là, j'ai désigné Bobby notre chien. Il a été puni à dormir dehors. La semaine d'après il se faisait ecraser sur la nationale. J'ai toujours pensé à un suicide.

est-ce que les chiens de suicident?"