dimanche 14 septembre 2008

J'AI UNE CHATTE.

Sans blague...


Hum.


Blague (salace) à part, j'ai un chaton, mais de sexe encore incertain. Même si tout le monde est convaincu qu'il s'agit d'une femmelle à cause de son petit minois.


J'ai longtemps hésité avec le petit noiraud, mais il arrêtait pas de pleurnicher.



La dernière fois que j'ai été aussi impatiente de recevoir quelque chose c'était quand j'attendais ma PlayStation pour Noël 1998.

Ouais, tout le monde s'en fout mais je m'en fiche aussi que vous vous en foutiez <3

jeudi 11 septembre 2008

Chronique d'une mort annoncée.

Mercredi matin, au cours de conversation d'espagnol, la prof nous propose une citation tirée d'un conte sur laquelle elle nous demande d'échanger nos idées: "Todas las vidas tienen el mismo valor". Toutes les vies ont la même valeur.

Le cours suivant était le cours de philo, pendant lequel, par groupes, nous devions présenter les visions de la mort par Epicure, Epictète, et Montaigne.
"La mort n'a aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus."
"Qu'es-tu? Un homme. Si tu te considères comme un membre isolé, il est selon la nature de vivre jusqu'à un âge avancé, de t'enrichir, de te bien porter. Mais, si tu te considères comme un homme et comme partie d'un certain tout, c'est dans l'intérêt de ce tout que tu dois tantôt subir la maladie, tantôt entreprendre une traversée et courir des risques, tantôt supporter la pauvreté et parfois même mourir avant l'heure."
"Il est incertain où la mort nous attende: attendons-la partout. La préméditation de la mort est la préméditation de la liberté: qui a appris à mourir, il a désappris à servir; le savoir mourir nous affranchit de toute sujétion et contrainte: il n'y a rien de mal en la vie pour celui qui a bien compris que la privation de la vie n'est pas un mal."

Vers 13h30, je m'endors sur le canapé, tant et si bien que j'arrive en retard en cours de maths. Un cours de maths archi-normal, c'est-à-dire mortellement ennuyant, d'autant plus qu'il durait de 14 à 15h30.
Pendant ce temps-là, quelques 1900 km à l'ouest, Manuel Moreira meurt aux environs des 85 ans.

- Salut soeurette, t'es à la maison ce soir?
- Oui mon amour
- J'aime quand on me parle comme ça :-* Je vais t'envoyer un mail avec une réservation pour un éventuel départ en avion pour demain...

- Allô?
- Ouaye?
- Salut p'pa, ça va?
- Ouaye... elle est là maman?
- Ouais, j'te la passe. A plus!
- Tchao.

- Maman, je vais manger en ville.
- Ton père n'est pas bien, son père est mort.
- Ah ouais? Han merde... Ben je vais essayer de rentrer le plus tôt possible alors.

- Bonsoir papa (bise), ça va?
- Mouaye...
- Voilà, je t'ai imprimé ton billet d'avion, garde ce code barre précieusement, t'en auras besoin pour t'enregistrer à l'aéroport. Et puis ça, c'est du blabla administratif, fais pas attention. Je vais te chercher une valise.
- Bon bah j'y vais.
- Très bien... alors fais bon voyage (bise).
- Tchao.

Le lendemain matin, maths, physique, puis philo...
- Bonjour tout le monde. Je peux avoir le silence et votre attention s'il vous plaît? On va reprendre les présentations d'Epictète...
- Tu veux sortir?
- Non, ça va.
- ... alors je demande au groupe qui a commencé de revenir devant...
- Qu'est-ce qu'il y a? Tu te sens pas bien?
- Mrmf, ça va... ... ... ... ... ... Monsieur, je peux sortir cinq minutes s'il-vous-plaît?


C'est à ni rien comprendre.

dimanche 7 septembre 2008

JE VEUX UN CHAT.

Il s'appellera Melo, il sera mignon comme tout, et il gambadera allègrement dans l'appartement. Même ma mère l'aimera. D'ailleurs, c'est ça qui lui fait peur. L'attachement... et les poils. Enfin, la pilosité volatile n'est qu'une excuse bidon.

Où es-tu Melo? Ici?
Ou là?
Est-ce toi?
Ou bien toi?